Le Santal appartient à la familles des Santalacées et la meilleure huile est fournie par l’état de Mysore au sud de l’Inde. L’huile est au coeur du bois, au centre de l’arbre (et non dans l’écorce) et dans les racines. Il faut 30 ans pour que le coeur de l’arbre atteigne 7 cm de diamètre. L’huile est obtenue par distillation à la vapeur. Les meilleurs arbres sont utilisés dans l’ébénisterie.

L’huile essentielle est épaisse et jaune au parfum à la fois bisé, sucré et épicé caractéristique de l’Orient. Excellent fixatif, l’H.E. de Santal est souvent remplacée comme parfum par celle d’Amyris Balsamifera ou par celle de Schimmela Oleifera d’Amérique du Sud qui n’ont pas de propriétés thérapeutiques.

Se mélange bien avec : le Benjoin, le Cyprès, l’Encens, le Néroli, le Ylang-Ylang.

Grand pouvoir sur les émotions, harmonise, purifie. Sphère de Tipheret.

D’après Mg. C-R Payeur :

« Le Santal est de nature Vénusienne. Développe l’harmonie en soi et autour de soi. Harmonise les 4 corps énergétiques. Sur un plan psychologique, il favorise le développement d’une adéquation profonde entre ce que l’individu est réellement et l’image qu’il projette de lui-même. Il permet donc une certaine intégration de soie et une acceptation de l’ensemble des dispositions psychologiques qui forment sa personnalité : forces et faiblesses. Très bon support pour la méditation, possède de précieuses vertus contribuant à augmenter la réceptivité des corps subtils. Les anciens lui reconnaissent en outre un effet bénéfique pour stimuler harmonieusement les expériences hors-corps et l’extériorisation de la conscience. C’est pourquoi, il est fréquemment brûlé au cours des exercices visant la séparation des corps subtils d’avec le corps physique. A ce titre, il est l’aromate (santal blanc) le plus adapté pour l’assistance aux mourants. On lui attribue enfin un pouvoir de protection occulte et la capacité d’accroître considérablement la résistance aux maladies. »